Archives des éco-conception

14 août 2025

Et si votre pelouse devenait un refuge pour la biodiversité ?

Chez Patxi Castro Paysage, nous repensons la pelouse traditionnelle pour en faire un écosystème vivant. En s’inspirant des recommandations de l’ADEME (tonte haute, biodiversité), nous proposons des alternatives résistantes, attractives pour les pollinisateurs et économes en entretien Agir pour la transition.

Trèfle fraise (Trifolium fragiferum) : plante locale rustique, idéale pour les zones piétinées, elle pousse jusqu’à 20 cm en fleurs discrètes et nourrit abeilles et insectes. Elle ne nécessite ni tonte ni arrosage régulier, et enrichit naturellement le sol.

Api’Flore – gazon fleuri : un mélange de trèfle fraise et de fleurs sauvages, adapté aux sols secs ou classiques. Une à deux fauches par an suffisent, tout en assurant une floraison rapide — parfait pour la biodiversité.

Gazon Echo Clover : pour ceux qui souhaitent préserver un aspect gazon vert, ce mix de micro-trèfle, ray-grass et fétuque fixe naturellement l’azote, réduisant les besoins en engrais tout en favorisant la vie du sol.

Notre conviction : une pelouse peut être à la fois esthétique, vivante et utile. Chaque surface peut devenir un havre de nature pour les abeilles, les papillons, avec un entretien simplifié et durable.

Gazon fleuri Api’Flore – paysage naturel et coloré

Pelouse Echo Clover – alternative verte et fertile sans engrais

Trèfle fraise en fleurs – pelouse nourricière pour pollinisateurs

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14 juillet 2025

Entretenir un jardin régénératif : quelques principes simples

Entretenir un jardin régénératif : quelques principes simples

🍀Un jardin régénératif est vivant, évolutif, et demande une posture d’écoute attentive. Voici quelques repères que j’applique, inspirés par des recommandations de l’ADEME (paillage, diversité, adaptation) et de l’INRAE (biodiversité du sol, habitats variés).🧑‍🌾

Accepter le cycle de la vie
🪴Ne remplacez pas systématiquement une plante morte par la même espèce. Cela limite la diffusion des pathogènes et enrichit la diversité — un principe fondamental pour un équilibre écosystémique.
Maintenir le paillage
Le sol « n’aime pas être nu » : le paillage nourrit la vie du sol, régule l’humidité, limite l’arrosage, et freine la germination des indésirables. Ce principe est confirmé par l’ADEME Agir pour la transition et l’INRAE ephytia.inra.fr.
Observer la forêt, expérimenter
Les forêts fournissent une source d’inspiration pour créer des jardins résilients, grâce à leur diversité structurelle, leurs cycles lents et leur gestion de l’ombre et de l’humidité.
Anticiper le changement climatique
Face aux extrêmes climatiques, pensez « durable » : moins de gazon, plus d’ombre, un sol vivant prêt à retenir l’eau.
Planter arbres et arbustes pour créer de la fraîcheur
L’ombre crée de la vie. Les zones ombragées sont essentielles pour maintenir des microclimats favorables au jardin, qu’il soit urbain ou rural.
Favoriser la diversité végétale et s’inspirer du sud
Comme le soulignent l’ADEME et l’INRAE, la diversité est une clé de la résilience (variétés adaptées, plantes de couverture, semis spontané, etc.) Agir pour la transitionephytia.inra.fr.

Un petit schéma pour comprendre comment entretenir un jardin régénératif

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14 avril 2025

Éclairer sans nuire à la nature : un éclairage respectueux de la biodiversité

🌙 Éclairer sans nuire à la nature : un éclairage respectueux de la biodiversité

💡La lumière artificielle, bien qu’indispensable à notre confort, perturbe profondément la biodiversité nocturne. Insectes, oiseaux, chauves-souris et même certaines plantes dépendent de l’alternance naturelle du jour et de la nuit. Selon une étude de l’INRAE, une politique d’éclairage nocturne adaptée spatialement à l’échelle de la rue, voire du lampadaire, permet de concilier les besoins de la biodiversité et les attentes des citoyens, notamment en termes de sécurité. Inrae

🌿 Pour un éclairage respectueux de la nature :

Limiter la puissance : inutile d’éclairer comme en plein jour.
Régler : éviter que la lumière s’échappe vers le ciel ou les zones naturelles.
Installer des minuteries ou détecteurs de mouvement : la lumière ne s’allume qu’en cas de besoin.
Privilégier les teintes chaudes (≤ 2 400 K) : moins attirantes pour les insectes.
Éteindre après minuit : la nature retrouve son rythme.